Felakzaghal


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Felakzaghal
Felakzaghal
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal
anipassion.com

Torvaldr Gabilbaruk

Aller en bas

Torvaldr Gabilbaruk Empty Torvaldr Gabilbaruk

Message  Fundrinn Mar 6 Mai - 10:40

Prénom : Torvaldr
Surnom : Main noire (chez les peuples orientaux)
Âge : 132 ans
Maison : Longues-Barbes
Clan : Gabilbaruk

Physique général : Torvaldr est un nain dans la force de l’âge, robuste et endurant. Il est de taille moyenne pour un nain. C’est un excellent bretteur, qui se base sur la mobilité et la rapidité plus que sur la force. Quelques cicatrices témoignent des combats qu’il a pu mener.
Il porte constamment un bandage à la main droite couvrant la paume. Malgré cela, on devine aisément à la couleur charbon des doigts de cette même main que celle-ci a été brûlée. Le membre reste opérationnel.
De l’attitude de Torvaldr transparait une certaine noblesse : son port altier, sa façon de s’exprimer… Le nain a une prestance certaine.

Caractère : Torvaldr est un meneur, il sait commander et inspirer ceux qui le suivent. Son aspect altier et ses manières empreintes de noblesse ne l’empêche pas d’être proche de ses nains avec lesquels il n’hésite pas à partager un repas ou à parler de leurs problèmes quotidiens. Car pour Torvaldr, un bon chef doit connaître ceux sous ses ordres, se faire apprécier d’eux et instaurer un lien de confiance. Ces liens ne gênent en rien le nain quand la fermeté ou les sanctions sont de rigueur, car un commandant doit aussi savoir donner l’exemple et faire régner l’ordre. Très travailleur, et persévérant, Torvaldr refuse d’admettre la défaite avant d’avoir mis en œuvre tous les moyens possible pour l’emporter.
Etant fier et sûr de lui, le nain n’apprécie que peu de voir ses actes remis en question. Une relative indépendance un temps incontestée lui a ôté l’obéissance, surtout quand les ordres vont à l’encontre de son opinion. Il n’hésite pas à prendre des initiatives, même si celles-ci déplaisent par la forme ou par le fond. En effet, il n’y a parfois pas le temps de consulter qui que ce soit pour agir, et qu’y aurait-il à reprocher quand ces actes sont inspirés par les intérêts des nains ? Car c’est toujours dans cet intérêt qu’il agit.
Les nains, c’est bien le seul peuple auquel Torvaldr accorde sa confiance. Il est d’une méfiance extrême envers les étrangers, en particulier les hommes qu’il méprise et avec lesquels il évite autant que possible les interactions.

Qualités : travailleur, meneur d’hommes, sens du devoir, bon combattant, tacticien et gestionnaire, dévoué envers son peuple, accessible
Défauts : orgueilleux, autonomie à la limite de l’indépendantisme, d’une méfiance excessive, rancunier

Histoire : Torvaldr est d’une branche cadette des Gabilbaruk protégeant les terres frontalières du clan dans les monts du fer. Torvaldr, tout comme son frère aîné Ragnvald, fut donc rapidement entraîné au combat, au commandement, et à la gestion de marches frontalières. Dans tous les domaines, il restait dans l’ombre de Ragnvald qui comprenait et assimilait tout très vite quand Torvaldr devait davantage travailler pour prétendre à une même maîtrise. Pourtant, les deux frères suivaient la même éducation, ce qui poussa leur père, le margrave Murïn, a toujours prendre l’aîné en exemple pour le cadet qui pouvait forcément mieux faire si son frère y parvenait. Malgré cela, il n’y avait aucune rivalité entre Ragnvald et Torvaldr, qui au contraire entretenaient une certaine complicité, le premier aidant le second à progresser.
Murïn ayant perdu une jambe lors de la malheureuse expédition des ered mithrin, il déléguait beaucoup, notamment à son héritier afin de le préparer à prendre sa succession. Lui dirigeait depuis le siège familial tandis que ses fils et d’autres proches accomplissaient les autres tâches. Les deux frères eurent donc assez tôt l’occasion de mettre en pratique leurs acquis, surtout militaires. En effet, il était dans la politique de Murïn de défendre les quelques comptoirs que les nains entretenaient en dehors des montagnes, ainsi que les peuplades orientales avec lesquelles le clan avaient noués des liens commerciaux et amicaux.
C’est dans le cadre d’une intervention pour protéger l’un de ces peuples que Ragnvald perdit la vie. Peu de temps après la restauration du Royaume sous la Montagne, deux messagers vinrent quérir l’aide de Murïn contre des pillards de l’Est. Le margrave nain envoya ses fils à la tête d’une troupe naine afin de protéger la ville ; à l’époque Torvaldr approchait des 80 ans. Le sauvetage s’avéra n’être qu’un piège pour défaire les nains hors de leur territoire avant de lancer des raids sur les frontières. En effet, la ville avait déjà subi le courroux des pillards, qui étaient bien plus nombreux qu’indiqués par les deux traîtres, et leur cohorte mêlait à la fois des Orientaux et des orcs. Les nains triomphèrent, mais au prix de nombreux morts, dont Ragnvald. C’est également lors de cette bataille que Torvaldr se brûla la main et acquit son surnom, surtout utilisé par les peuplades orientales.
Cette trahison et le trépas de son frère furent un coup dur pour le nouvel héritier de Murïn, qui désormais vouait une antipathie tenace envers les Hommes, et une méfiance exacerbée envers les non nains. A défaut de pouvoir combler le vide laissé par la mort de Ragnvald, Torvaldr tâcha de combler la part de travail autrefois dévolue à son frère. Travaillant sur tous les fronts, méprisant la fatigue qui résultait de cette suractivité, il se plongea dans les affaires de la marche. En plus d’aider son père, cela était également pour lui une façon d’oublier son chagrin.

Le passé refit surface près de dix ans plus tard, quand des nouvelles de Borgo, le chef pillard affronté autrefois par Torvaldr et son frère, parvinrent chez les Gabilbaruk. Torvaldr convainquit son père de le laisser partir à la rencontre de l’homme de l’Est, afin de tirer de lui d’éventuelles informations sur les deux traîtres ayant conduit les nains dans l’embuscade il y avait près d’une décennie. Car si Torvaldr avait abattu durant la bataille le meurtrier direct de son frère, il n’en avait pas oublié ceux qu’il considérait comme les instigateurs. Son père le laissa partir, et lui accorda sa bénédiction. Torvaldr prit donc quatre compagnons avec lui et s’aventura en Orient.
De fil en aiguille, Torvaldr parvint à retrouver Borgo, qui accepta de répondre aux questions du nain si celui-ci le vainquait en duel, une façon pour l’Oriental de pouvoir obtenir sa revanche quant à son ancienne défaite ; mais Torvaldr l’emporta. Avec les informations de Borgo -qui selon la rumeur mourût de sa blessure- et indice par indice, les nains remontèrent lentement la piste des traîtres, pendant près de cinq ans ; et deux d’entre eux trépassèrent avant le dénouement de ce périple. A la fin, la traque les menant dans des terres trop peu connues d’eux où leur peuple se faisait rare, ils durent se résoudre à acheter les services d’un chasseur pour les guider. Ils passèrent plusieurs mois avec lui, et à son contact Torvaldr finit par admettre que les Hommes n’étaient peut-être pas tous que des êtres envieux uniquement intéressés par l’argent et le pouvoir, que certains d’entre eux étaient des gens fiables, droit, digne de confiance. Avec l’aide du chasseur, la troupe finit par trouver ses proies, et enfin Torvaldr eu sa vengeance. Après cela, une fois revenus en des terres connus d’eux, les nains payèrent l’homme et regagnèrent leurs foyers.
A son retour, Torvaldr retrouva son vieux père mourant. Il mit fin à la régence et, dans les faits, devint margrave quelques mois avant que Murïn ne rejoigne les cavernes de l’Attente. Son règne fut marqué par une prise d’autonomie flagrante de la marche. En effet, cette branche des Gabilbaruk jouissait déjà d’une certaine liberté due à sa mission de gardienne des frontières, et la remise de la régence du clan Gabilbaruk, quelques années après l’avènement de Torvaldr, à Baldri, jeune cousin du seigneur Higun en voyage depuis des années à l’Ouest, permit à Torvaldr de s’émanciper un peu plus. Il n’y avait aucune volonté hostile envers le régent dans cette émancipation, aucune volonté d’indépendance. Torvaldr continuait de servir ce qu’il pensait être les intérêts des Gabilbaruk, seulement il ne jugeait pas utile d’informer son suzerain de toutes ses actions, ni par conséquent de lui demander l’autorisation pour agir. Ceci fut la source d’une certaine inimitié envers Torvaldr et Baldri, inimitié resurgissant à chaque prise d’initiative importante du vassal, a fortiori quand le résultat déplaisait au régent. Il n’était par exemple pas du goût de celui-ci que Torvaldr monte une expédition punitive en terre ennemie après un pillage sans en être informé ou qu’il prenne toute sorte de décision relevant légalement de son suzerain.

Situation actuelle : Suite à une ultime crise entre Torvaldr et Baldri, ce dernier a envoyé l’indiscipliné vassal servir directement son seigneur à l’Ouest. En effet, il y a quelques temps, Torvaldr a reçu des émissaires d’une ville humaine requérant son aide face à un ennemi. Si le margrave allait spontanément défaire une horde pillarde entrant dans ce qu’il considérait comme sa sphère d’influence et protégeait ainsi les alliés des Gabilbaruk, il refusa en revanche d’aller se porter au secours de l’un d’eux demandant un soutien face à une menace dont il n’avait pas connaissance. Il renvoya donc les émissaires, chez eux ou devant le régent s’ils voulaient obtenir de l’aide des nains. Lui n’enverrait pas un seul de ses guerriers. Baldri eu donc à envoyer ses propres troupes, plus éloignées de la ville en détresse que celles de Torvaldr. Il mena personnellement les renforts, espérant que la présence du régent pour défendre ses alliés rattraperait l’incident diplomatique créé par son vassal. Fort heureusement, malgré la distance accrue séparant Baldri de la ville, les nains arrivèrent à temps. Mais sur le chemin du retour, le régent fit une escale chez son vassal, et après un dîner à l’ambiance plus glaciale que les déserts du Nord suivi d’une discussion plus ardente que le feu des Grands Vers, Baldri informa Torvaldr de l’honneur qui lui était fait en allant servir directement son seigneur, à une place où ses compétences seraient sûrement mieux appréciées.
C’est ainsi qu’après avoir nommé un régent, le margrave Torvaldr dû partir pour l’Ouest, servir un seigneur inconnu dans une contrée inconnue, loin de sa place.

Fundrinn

Messages : 217
Date d'inscription : 18/01/2013

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum